Le fruit le plus « dégueu » du monde… nouvel espoir contre le cancer ?

Chère lectrice, cher lecteur

Le noni a vraiment mauvaise réputation.

J’ai lu récemment un article qui ne donne franchement pas très envie de goûter à ce fruit exotique[1]

Selon les journalistes, ce serait, ni plus ni moins, le fruit « le plus dégueu du monde ».

D’abord à cause de son apparence qui, d’après eux, « est capable de provoquer à elle seule une réaction de révulsion aussi bien physiologique que psychique. »

Mais surtout à cause de son goût qui serait semblable au « fumet d’un fromage de chèvre laissé un peu trop longtemps au soleil » et « aussi âpre que de la bile ».

Pour ces journalistes, on « pourrait aussi l’appeler le  » fruit-vomi  » mais même ce terme est dégradant pour le vomi. »

Sympa, comme présentation…

Pas sûr que vous aurez le courage de le tester après avoir lu cela.

Et pourtant, dans cette lettre, je vais essayer de vous présenter ce fruit sous un jour plus favorable.

Pour être honnête, je n’ai jamais goûté au noni.

Mais si je vous parle de ce fruit, ce n’est pas pour ses qualités gustatives…

Des études préliminaires suggèrent qu’il aurait d’étonnantes propriétés contre le cancer : dans certains cas, il pourrait même être plus efficace que certains médicaments de chimiothérapie… en beaucoup moins cher.

Chaque partie du noni serait utile

Le noni provient de l’arbre Morinda citrifolia. Il serait originaire d’Inde ou d’Australie, mais il est surtout cultivé et consommé dans les îles polynésiennes.

Les Polynésiens utilisent les feuilles pour parfumer le poisson cuit en papillote et le fruit comme en-cas, mais il a aussi une place de choix… dans la mode (production de teinture rouge et jaune), la construction (le bois du tronc pour les outils), la sculpture, et surtout pour se soigner.

Traditionnellement, les Polynésiens utilisaient les différentes parties du noni pour traiter un grand nombre de pathologies :

  • Le jus de fruit vert contre le diabète, comme tonique, fébrifuge, en cas de digestion difficile ou de crampes menstruelles.
  • Le cataplasme de fruit contre les rhumatismes, les fractures, les furoncles ou les plaies.
  • Les feuilles contre le cancer du sein, les hémorragies internes, les inflammations (articulations, gencives), les pathologies respiratoires etc…
  • Les racines comme fortifiant, en infusion contre les piqures d’insectes, les problèmes de foie ou la variole.
  • L’écorce comme cicatrisant, contre la jaunisse, abortif ou pour aider le travail lors de l’accouchement[2].

Bref, en cas de maladie, il était courant de se voir prescrire une partie de la plante sous une forme ou une autre.

Ces dernières années, plus de 680 travaux scientifiques ont étudié ses bienfaits.

Mais si elle fascine autant les scientifiques du monde entier, c’est surtout parce qu’elle pourrait avoir de puissants effets anticancer… qui seraient comparables à ceux de la chimiothérapie.

Plus efficace que les médicaments anticancer ?

L’un des médicaments les plus utilisés en chimiothérapie est l’erlotinib. Il est soi-disant bien toléré[3] (la liste des effets secondaires est impressionnante) mais son efficacité n’a jamais été prouvée par une véritable étude placebo (phase III)[4].

En 2016, des chercheurs de l’Université Putra, en Malaisie, ont comparé pour la première fois l’efficacité du noni à celle de l’erlotinib sur des souris.

Après seulement 21 jours, la plante diminue l’inflammation, résorbe les œdèmes et stimule l’activité antioxydante du corps et des gènes responsables de l’apoptose (mort des cellules cancéreuses).

Pour les auteurs de l’étude, l’extrait de cette plante serait plus efficace que le médicament pour la plupart des critères sélectionnés.

Et surtout elle n’aurait aucun d’impact négatif sur les cellules saines…

Bien sûr, il ne s’agit que d’une première étude sur des souris.

Mais de tels résultats auraient dû avoir l’effet d’une bombe. La communauté scientifique devrait être en ébullition…

Partout dans le monde, des chercheurs devraient être en train de vérifier ces premiers résultats chez les humains.

Et pourtant…

Pourquoi personne n’en parle ?

À l’heure actuelle, aucun scientifique n’a étudié les effets de cette plante sur l’être humain.

En fait, si l’on cherche bien, on trouve une seule étude réalisée sur des patients cancéreux[5].

Il s’agit d’une étude préliminaire visant à définir la dose optimale de la plante pour les malades du cancer.

Les chercheurs avaient conclu que la dose optimale était de 4 capsules, 4 fois par jour (8 g de fruit de noni lyophilisé).

Cette quantité permettrait d’améliorer significativement l’état de fatigue et le maintien d’un certain niveau d’activité chez les participants.

C’était en 2009. Et depuis ?

Plus rien.

Son seul défaut : elle n’est pas assez… rentable

Selon Sayer Ji[6], fondateur du site Internet GreenMedinfo et critique scientifique du journal International Journal of Human Nutrition and Functional Medicine, l’erlotinib peut coûter jusqu’à 7.700 $ par mois (150 mg par jour), alors que le noni coûte… 12 centimes par extrait de 250 mg.

En France, la boîte de 30 comprimés (150 mg) de Tarceva (nom commercial de l’erlotinib) coûte 2072,32 €[7].

Peu probable qu’une plante non brevetable aussi bon marché obtienne la somme nécessaire à la mise en place d’un véritable essai clinique.

Or sans ce type de recherches, pas d’autorisation de mise sur le marché. Comme le souligne Sayer Ji, aucune entreprise ne se risquerait dans un tel projet : « Il n’y aurait simplement pas de retour sur investissement, ce serait un suicide financier, si ce n’est un manquement à la responsabilité que les organismes de financement ont envers leurs actionnaires.[8] »

On comprend mieux le manque d’essais cliniques réalisés sur des humains au regard de la quantité d’études faites sur des animaux. Autrement dit, il est peu probable de voir l’étude préliminaire sur le noni (Phase I) passer aux étapes suivantes, et notamment à la Phase III (étude pivot) où l’on juge l’efficacité d’un nouveau traitement.

Et c’est bien dommage…

Attention aux jus de noni industriels

Le jus de noni est commercialisé au Japon, aux USA, en Norvège, en Australie et au Canada depuis 1996.

Aux USA, il est rapidement devenu un succès commercial qui a dépassé les 250 millions de dollars en 2007 et le noni pourrait bientôt inonder aussi le marché européen…

En 2003, le jus de fruits Tahitian Noni® (89 % de purée de noni et 11 % de jus de raisin et de myrtille) obtient l’autorisation de mise sur le marché comme nouvel aliment, par le Scientific Committee of Food.

Mais attention : aucune étude scientifique sérieuse n’indique que le jus de noni qu’on trouve en magasin bio, en pharmacie ou sur Internet offre plus de bénéfices santé que d’autres jus biologiques, malgré les nombreuses allégations revendiquées.

De plus, les jus de fruits industriels sont dépourvus de fibres et d’oligo-éléments et manquent souvent de vitamines, de minéraux et d’autres substances antioxydantes, comme les polyphénols.

Si possible, préférez donc un jus de fruit frais fait maison ou la consommation du fruit entier qui permet de conserver les fibres (plus nutritionnelles) et ralentir l’absorption du sucre.

Et si ce n’est pas le cas, mieux vaut vous tourner vers d’autres plantes locales riches en antioxydants, comme les bleuets, mûres, framboises, fraises, myrtilles…

Pour une utilisation thérapeutique du noni, le plus sûr est de prendre conseil (avec l’accord de votre médecin) auprès d’un guérisseur traditionnel polynésien. Après tout, ce sont eux qui ont le plus d’expérience.

À condition bien sûr d’être prêt à découvrir son goût… si particulier.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] https://www.vice.com/fr/article/d38xz7/une-ode-au-nono-le-fruit-le-plus-degueu-du-monde?utm_source=mfrtw

[2] Hénaff Marie, le noni (Morinda citrifolia) de la tradition au marché de la santé : Usages et analyse phytochimique d’une panacée tahitienne, Thèse pour le diplôme d’état de docteur en pharmacie : Université de Nantes, n°27, 2009, pp. 58-71.

[3] L. Bosquée N. Frusch R. Louis. Prise en charge du cancer pulmonaire non à petites cellules. Rev Med Suisse 2007; volume 3. 32506

[4] Sayer Ji, Food Puts Chemotherapy To Shame, New Study Reveals, 31.07.2019, en ligne sur GreenMedinfo.com.

[5] Brian F. Issell, Carolyn C. Gotay, Ian Pagano, A. Adrian Franke. Using Quality of Life Measures in a Phase I Clinical Trial of Noni in Patients with Advanced Cancer to Select a Phase II Dose.

[6] Ibidem.

[7] https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp5649-TARCEVA.html.

[8] Sayer Ji, Food Puts Chemotherapy To Shame, New Study Reveals, 31.07.2019, en ligne sur GreenMedinfo.com.

30 réponses à “Le fruit le plus « dégueu » du monde… nouvel espoir contre le cancer ?”

  1. LEBON dit :

    Les feuilles et le fruit de noni j’ai pris en décoction pour la maladie de la ding j’étais guérir moi ma femme mon fils et mes amis.

  2. Richardson dit :

    Bonjour

    J’ai vécu 20 ans en Polynésie et je connais bien le noni qui pousse un peu partout la bas. C’est vrai que l’aspect et le goût ne sont pas attirants pour nos papilles mais de là à dire que c’est le fruit le plus degueulasse du monde c’est je pense beaucoup exagéré !!!
    En tous les cas, Je voulais juste attirer votre attention sur une chose : si le noni (dont les tahitiens ont la chance de pouvoir consommer à leur guise ) était un anti cancer alors le taux de cancer serait infime la bas… ce qui n’est malheureusement pas le cas! Il y a autant de cancers en Polynésie que n’importe où ailleurs et même les chiffres sont truqués dans le sens où le 1/3 de la population sont des français métropolitains qui après des années d’existence en Polynésie retournent en métropole (comme moi). Si demain on me diagnostique un cancer du sein, on me comptera dans les stats de métropole alors que j’ai vécu autant d’années en France qu’en Polynésie … voilà… donc le noni a évidement de belles vertus mais attention à ne pas faire trop de raccourcis . Bien cordialement et merci encore pour toutes vos informations que je lis volontiers un peu chaque jour.

  3. Maurois REGINE dit :

    Bonjour J’ai vendu dans les années 2000 LE NONI DE TAHITIAN NONI il est divinement a boire je ne peu en boire aucun autre magasin brio, Mada un copain m’en quand il rentre de chez lui GRRRRR

  4. BERTRAND SYLVAINE dit :

    Bonsoir et merci pour vos travaus et transmissions…
    Que penser des « capsules » de Noni vendues en parapharmacie ?
    Merci de votre attention,
    Bien cordialement,

  5. Yenia dit :

    Bonjour ont bien de me découvrir une masse dans mon pancreas ont attend faire plus de résultats pour voir si ce une mal formation ou quelque chose de outre j’aimerais allé avec les produits naturels pour le moment je prend chardon Marie avec vous doutre chose a me recommander Merci Al avance

    • Carole dit :

      Pour mon père, et en accord avec son oncologue, je lui ai donné en parallèle à sa chimiothérapie des gélule de curcumine mélangée à de la pipérine; Les gélules étant grosses, il n’acceptait de prendre qu’une demie dose au lieu d’une dose journalière entière. Il a ainsi pu vivre 2 ans , après le diagnostic, au lieu des 3 mois annoncés. S’il avait pris la dose normale, il serait peut être encore ici; D après des essais et études cliniques, à raison de 8 gr par jour de curcuma, on a vu des tumeurs du pancréas régresser de façon importante., car la curcumine a un effet d’apoptose (asphyxie) sur les cellules cancéreuses du pancréas.; ATTENTION toutefois à bien en parler avec votre cancérologue pour qu’il n y ai pas d’interférences avec votre chimiothérapie, ce qui peut arriver avec la curcumine et certains type de médicaments utilisés (dans ce cas, cela fait effet contraire). Bon courage à vous et gardez espoir..

  6. cadet dit :

    Bonjour. Lors de l’épidémie de Chikungunia en 2006 à l’île de la Réunion , beaucoup de malades se soignaient au jus de Noni , contre l’inflammation et les douleurs.

  7. Jacqueline Hejoaka dit :

    Bonjour, j’habite la Martinique, j’ai du noni plante chez moi mais je ne sais pas comment utiliser’ pouvez vous me donner quelques information s’il vous plaît merci.

  8. Rudy Mantaire dit :

    J’hallucine !
    « Le plus sûr est de prendre conseil (avec l’accord de votre médecin) auprès d’un guérisseur traditionnel polynésien »
    Allez/Allo quoi?!

  9. Annie Darmon dit :

    Article très intéressant et bien documenté. Je ne connaissais pas du tout ce fruit et ses effets thérapeutiques.

  10. Carnevali dit :

    Le Noni est distribué en France en ampoule bio par le réseau AKEO, fabriqué par le laboratoire vitamine système à Montpellier.
    20 ampoules 36€
    Efficacité redoutable ….

  11. abdoul Valy dit :

    Bjr,
    A la réunion lors de la crise du Chikunguya , les anciens conseillaient de consommer les fruits de Noni.

  12. Lam dit :

    J ai un arbre dans mon jardin. Je mange les fruits dans mes jus .mélange avec de l ananas ça passe puis on fait l habitude.

  13. TAVEL dit :

    Qu’en pensez-vous ? Cela paraît tellement formidable !
    La vitamine B17 ou amygdaline, un terme banal, et pourtant derrière ce nom se cache des armes redoutables contre le cancer.
    Cette molécule est composée des éléments suivants :
    Une unité de cyanure d’hydrogène, une unité de benzaldéhyde, et deux unités de glucose.
    Parmi les éléments cités, deux poisons mortels qui, lorsqu’ils sont combinés deviennent une centaine de fois plus puissant qu’individuellement.
    Pas de panique ! le tout est verrouillé et forme un ensemble qui ne peut être désolidarisé, à une exception près, il n’y a qu’une seule substance qui peut déverrouiller la molécule B17 et faire émaner le cyanure d’hydrogène, et le benzaldéhyde, c’est l’enzyme appelée bêta-glucosidase.
    La vitamine B17 va relâcher ses poisons directement sur la cellule cancéreuse et ainsi la tuer sans créer de dommage aux cellules saines.
    Voyons en détails les effets de cette vitamine sur notre organisme :
    L’enzyme bêta-glucosidase est présente dans notre corps en très faible quantité, surtout localisée dans l’appareil digestif, celle-ci est par contre présente en forte quantité dans la cellule cancéreuse.
    L’enzyme présente dans notre cellule cancéreuse va donc permettre la libération des deux poisons contenu dans la vitamine B17, ainsi les dégâts sont ciblés.
    Oui mais les cellules saines me direz-vous, la nature y a pensé avant nous, une autre enzyme rentre en action, celle-ci provient de nos cellules saines l’enzyme rhodanese, elle a la propriété de transformer le cyanide instantanément en substances dérivées qui sont en fait bénéficiaires à la santé.
    L’enzyme rhodanese est présente partout dans le corps au niveau cellulaire, sauf, et c’est cela qui nous intéresse, dans la cellule cancéreuse, ce qui entraine une destruction ciblée de cette dernière sans possibilités d’en réchapper.
    Parlons maintenant des effets du deuxième composant de notre vitamine B17, le benzaldéhyde, lui contribuera en synergie avec le cyanure d’hydrogène à détruire les cellules cancéreuse.
    Les émanations de benzaldéhyde qui auraient été mises en contact avec des cellules saines, seront oxydés et transformés en acide benzoïque et donc sans danger. Au contraire, nos cellules saines s’en nourriront. En effet une des nombreuses différences entre une cellule saine et une cellule cancéreuse est leurs façons de s’alimenter, pour la cellule saine c’est l’oxygène alors que la cellule cancéreuse, elle, se nourrit par fermentation du glucose.
    Où trouver la vitamine B17 naturellement :
    On la retrouve dans beaucoup de plantes, mais elle se concentre en fortes quantités dans le noyau d’abricot.
    La molécule B17 se retrouve dans les aliments ayants un goût amer, c’est d’ailleurs un triste constat car l’amertume au niveau du goût intéresse peu voir pas du tout l’industrie alimentaire. Les conséquences sont graves pour notre santé avec cette absence des produits proposés sur le marché car du coup nous ne bénéficions pas de la dose de vitamine B17 quotidienne que notre corps devrait avoir.
    Définition et propriétés du cyanure d’hydrogène :
    Le cyanure d’hydrogène est composé de l’anion CN–, formé d’un atome de carbone lié par une liaison triple à un atome d’azote.
    Poison mortel
    Définitions et propriétés du benzaldéhyde :
    Le benzaldéhyde peut être oxydé en acide benzoïque C6H5-COOH dont l’odeur est désagréable. Cette réaction d’auto-oxydation survient lentement dans l’air à température ambiante, ce qui explique qu’on le conserve sous une atmosphère d’azote.
    Définition et propriétés de l’enzyme bêta-glucosidase :
    Qualifie une enzyme qui catalyse l’hydrolyse des galactosides. On distingue l’α- et la β-galactosidase.
    Cette enzyme sert à hydrolyser (transformer) le lactose en glucose

    Définition et propriétés de la cellule cancéreuse :
    Elle possède un nombre anormal de chromosomes
    Il peut y avoir des translocations chromosomiques
    Il peut y avoir un remaniement chromosomique avec perte de gênes « anti-tumeurs »
    Elle peut posséder plusieurs copies d’un même gêne
    Elle peut présenter des erreurs dans la séquence de l’ADN. (Mutations génétiques)
    Son noyau est chargé positivement
    Elle s’alimente par fermentation de glucose

  14. Tan Boun Suy dit :

    Avec l’entreprise pharmaceutique PPM du Dr
    Hay Ly Eang, nous fabriquons le Kampot Effective Microorganisms (KEM) Probiotics qui associe les vertus du Noni acec celles des probiotiques. Ce produit est commercialisé au Cambodge et dans une dizaine de pays africains (Sénégal, Côte d’ Ivoire?
    Pour plus de renseignements, contacter Dr Hay
    haylyeang@yahoo.com ou moi-même Dr Tan
    bounsuytan2016@gmail.com
    Merci

  15. Annick dit :

    J’ai rapporté du jus de Nono de Madagascar. J’ai essayé d’en prendre pendant qques jours mais j’ai abandonné et jeté le reste tellement c’était épouvantable j’avais l’impression d’absorber du vomi je croyais même qu’il était pourri c’est dire le goût exécrable ! Bon courage à ceux qui persévèrent moi je n’ai pas pu ! Beurk !

  16. Hocco dit :

    Bonjour, même si c’est lointain,, je me souviens des nonis que j’ai mangés à Tahiti, en les cueillant. Comme Plée Dominique, je dirais odeur de roquefort mais, pas de vomi. J’en ai aussi utilisé pour me soigner de piqûres d’oursin.

  17. Francine Perlet dit :

    Merci pour votre article sur le Noni
    Je vie en Guyane française et j’ai un arbre chez moi qui donne généreusement. Ici le Noni est mis très mûr dans des bocaux en verre sous le soleil ou il dégorge et son jus est bu ainsi. Vrai c est horrible et l’odeur fétide du fruit rebute mais beaucoup de personnes m’ont parlé de ses bienfaits en autre les gens qui souffrent de drépanocytose. Dans notre famille nous nous soignons quasiment par les plantes du pays . Je serais contente d’en savoir plus sur le Noni si vous aviez d’autres articles
    Merci encore à vous

  18. DJ dit :

    je viens de laisser un commentaire c’est allé très vite et je n’ai même pas eu le temps de le relire, je ne voudrais pas que mon nom apparaisse en entier prière de mettre seulement mes initiales ou D J, merci.

  19. CATTIAUX Elizabeth dit :

    Le laboratoire « Jade Recherche », extrêmement sérieux, à un protocole anti-cancer, comprenant du jus de noni.
    Je suis d’ailleurs étonnée que « Pure Santé » ne le connaisse pas. Leurs produits sont un peu chers, mais excellents.

    Bien cordialement
    Elizabeth Cattiaux

  20. Mauroy sylvie dit :

    J ai suivi plusieurs cure de noni entre 2009 et 2011 une amie en était une vendeuse cela m a permis de perdre une dizaine de kilos . J aimerai en reprendre mais je ne sais pas ou m adresser.

  21. DJ dit :

    Le noni m’a sauvé mes vacances aux Marquises, j’ai été dévorée par les nonos de minuscule « tête d’épingle » noires qui piquent et laissent des démangeaisons atroces surtout la nuit. Toutes les crèmes achetaient en pharmacie jusqu’à la cortisone ne me calmaient, heureusement un marquisien a eu pitié et m’a fait connaître un vieux monsieur qui m’a préparé une lotion de noni, Il m’a surtout recommandé de profiter le plus souvent possible des nonis qui tombaient et pourrissaient le long des chemins. A la première utilisation j’étais soulagée et cette petite fiole a été suffisante pour me guérir en 2 jours à Nuku Hiva.

  22. Druart Josiane dit :

    Bonjour,
    Je vis en Polynésie. Le jus du noni s’obtient en les faisant « pourrir ». On en met plusieurs fruits dans un grand bocal en verre, puis il faut mettre ce bocal au soleil. En pourrissant, il vont dégager un jus, que l’on récupère après avoir été filtré et c’est ce jus qu’on boit, à raison d’un fond de verre par jour. Bonne santé

  23. Rajaobelison dit :

    Bonjour
    Madagascar produit le jus de Noni commercialisé par Homéopharma. Un bon goût.
    Indications : affections bactériennes et virales, etat précancereux,hypertension arterielle, stress, nervosité, douleurs chroniques, , arthrites, arthroses, rhumatismes.
    E j’en consomme.

  24. germain dit :

    bjr, non ce n’est pas un fruit dégueu , il y a bien plus dur à avaler , c’est facile à boire, pour améliorer le goût tu paux ajouter du miel comme pour n’importe quelle tisanne , j’en bois régulièrement , je sais de quoi je parle

  25. Prochasson dit :

    je comprends ce message mais si « Le jus de noni est commercialisé au Japon, aux USA, en Norvège, en Australie et au Canada depuis 1996. » il devrait y avoir plus de cancers guéris peut on vérifier ?

  26. Mathern dit :

    Pourquoi vous vous ne parlez pas du noyau (amande amer) d’abricots ou si vous préférez la vitamine B17 combiné avec des baies de goji cela marche pour guérir la plus part des cancers y a juste à faire attention à ne prendre que 2 amandes et 4 à 5 grs de baies tous les 2 heures au levé jusqu’au couché
    J’en connais plusieurs personnes qui l’on essayer avec succès Je site juste un cas une dame avait le cancer de la plèvre là médecine avait dit qu’il ne peuvent rien faire qu’à part soulager Elle a pris noyaux +baies résultat 6 mois après guérison complète à l’hôpital il ont dit qu’ils ne comprennent pas la dame leurs a révélé ce qu’elle a pris ils se sont fâchés et ont dit que cela n’est point possible pour la dame 200€ pour l’hôpital 6 à 8000€ en moins

  27. Dominique dit :

    Bonjour, j’ai connu le noni en Amazonie, mais j’en ai bu le jus seulement à Madagascar ayant vu cet arbre pousser cultivé dans les jardins des hôpitaux… Utilisé dans un état de maturité, il devient gris, et le jus a en effet le gout de fromage. Ce n’est pas épouvantable si l’on considère que l’on boit du fromage de chèvre effectivement. J’ai l’habitude d’essayer les effets des plantes sur moi avant de les conseiller. Mais pour celui ci je n’ai pas encore pu en apprécier les effets, et j’espère ne pas avoir à le faire pour un cancer. Il faut essayer comme pour le thé au beurre népalais, qui se boit très bien si l’on imagine qu’il s’agit d’une soupe agréable. Dormez bien !

  28. MENDIBURU dit :

    OU VOULEZ VOUS QUE JE TROUVE UN GUERISSEUR POLYNESIEN ?

  29. Plée Dominique dit :

    J’ai consommé de nombreuses fois du noni au Pérou, gros producteur de ce fruit. Il s’écoule peu de temps entre le moment où il est vert et le moment où il s’écrase complètement, développant sa très forte odeur
    Je le compare plutôt à du Roquefort qu’à un fromage de chèvre

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