IPP : la vérité sur les anti-acides

Chère lectrice, cher lecteur,

En 2020, la Haute Autorité de Santé (HAS) publiait un communiqué de presse inquiétant sur les prescriptions excessives d’inhibiteurs de la pompe à protons[1].

Ce sont les fameux IPP (oméprazole, ésoméprazole, rabéprazole, etc.), des antiacides largement utilisés contre le reflux gastro-œsophagien, les ulcères gastriques, les infections à la bactérie Helicobacter pylori ou encore en accompagnement des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Rien qu’en 2015, 16 millions de Français ont eu une prescription d’IPP. Cela représente pratiquement un quart de la population !

Pour vous dire, c’est le troisième traitement le plus vendu au monde[2] !

Sauf qu’une (très) grande partie de ces prescriptions serait… inutile ou inadéquate[3].

Les faits que dénonce le communiqué de la HAS ne sont pas rassurants :

  • De nombreuses prescriptions inutiles : entre 40 et 80% des patients auraient une utilisation inappropriée de ces médicaments. Une enquête de l’ANSM montre notamment qu’ils seraient prescrits inutilement dans près de 80% des cas en association systématique avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS[4]).
  • Des durées de traitement trop longues : la HAS préconise une durée de maximum 8 semaines. Ensuite, une réévaluation devrait impérativement avoir lieu avant de prolonger le traitement. Or une étude sur 157 052 ordonnances en EHPAD a montré que 92% des prescriptions d’IPP étaient chroniques (plus de 12 semaines de traitement)[5].
  • Des prescriptions aux populations fragiles (personnes âgées, nourrissons…) peuvent s’avérer dangereuses et non recommandées, notamment à cause de la polymédicamentation et de la difficulté pour ces populations à supporter ces traitements.

« Peut-être pas si inoffensifs que ça »

La mise en garde de la HAS est à prendre très au sérieux : les IPP ne doivent pas être considérés comme des bonbons inoffensifs, mais utilisés uniquement lorsque cela est nécessaire.

En 2015, la Revue médicale suisse reconnaissait, du bout des lèvres, les dangers des inhibiteurs de la pompe à protons, dans un article intitulé : « IPP : peut-être pas si inoffensifs que cela[6]. »

Et c’est un euphémisme !

Pour s’en rendre compte, il suffit de lire la liste longue comme le bras d’effets indésirables soupçonnés ou avérés présentés dans l’article.

Et ces dix dernières années, les études sur leurs effets indésirables se sont multipliées : les conclusions font froid dans le dos, principalement lors d’une utilisation sur le long terme.

Cancers, crises cardiaques, Alzheimer… Voici un tour d’horizon des principales recherches sur les IPP et leurs risques sur la santé.

Comme à mon habitude, vous verrez que je me base uniquement sur des données scientifiques solides. Vous retrouverez d’ailleurs toutes les références en fin d’article.

IPP et fractures

Utilisés pour diminuer l’acidité dans l’estomac, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) présenteraient de sérieux risques pour la santé.

En fait, ces médicaments ne font que mettre hors d’usage le mécanisme des cellules qui permettent de sécréter l’acide chlorhydrique nécessaire à la digestion des aliments (la pompe à protons).

Ainsi, la sensation de brûlure est apaisée, mais pas la cause de cette brûlure. Elle revient donc dès que vous arrêtez le traitement. Résultat : certaines personnes se retrouvent sous IPP pendant des mois, voire des années.

Problème : cela peut provoquer des carences en vitamines et en minéraux essentiels.

Avec de graves conséquences sur le long terme…

Des chercheurs anglais ont étudié plus de 13 000 cas de fractures de la hanche survenues chez des adultes de plus de 50 ans. Ils ont noté une augmentation moyenne de 44 % de ce risque chez les usagers d’IPP au long cours[7].

IPP et démence

En 2016, une équipe de l’université de Bonn, en Allemagne, a découvert que les IPP augmenteraient jusqu’à 40 % le risque de développer des troubles cognitifs[8].

L’étude a été publiée dans la très sérieuse revue JAMA Neurology.

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont analysé les dossiers de 73 679 participants de 75 ans ou plus qui ne souffraient pas de démence.

Le plus effrayant est que vous n’avez pas forcément besoin d’en consommer tous les jours pour endommager vos neurones : l’étude ne s’est pas limitée à l’examen des patients sous traitement chronique, mais prend en compte également ceux qui prennent des IPP une fois tous les trois mois.

Selon une autre étude menée sur des souris, les IPP augmenteraient les niveaux de plaques bêta-amyloïde dans le cerveau, soupçonnées de causer la maladie d’Alzheimer[9].

IPP et cancer gastrique

Des études montrent même que les IPP augmenteraient sur le long terme… le risque de cancer de l’estomac !

Un comble, sachant qu’ils sont censés agir sur les facteurs de risque du cancer gastrique tels que Helicobacter Pylori.

Et je précise qu’il ne s’agit pas de travaux de second plan parus dans des journaux douteux. Deux de ces études sont parues dans des revues de référence pour tous les spécialistes de la digestion, Gut et Gastroenterology, qui font partie des mieux classées au monde[10-11].

D’après les chercheurs du University Department of Medicine and Therapeutics, la diminution de l’acide chlorhydrique dans l’estomac, causée par les médicaments, augmenterait le risque de cancer gastrique.

Plus la durée du traitement serait longue, plus le risque serait élevé.

Mais l’augmentation du risque était déjà perceptible chez les personnes qui suivaient le traitement durant moins d’un an.

Dans les années 1980, d’autres travaux avaient déjà montré qu’une achlorhydrie (absence d’acide chlorhydrique dans l’estomac) multipliait le risque de cancer gastrique par 4 à 6[12].

Cela fait donc plus de 40 ans que l’on sait que notre acidité gastrique est essentielle au bon fonctionnement de notre corps et qu’un taux trop faible peut avoir des conséquences graves sur la santé.

IPP et infarctus du myocarde

Des travaux parus dans la prestigieuse revue PLoS One ont démontré un lien entre IPP et infarctus du myocarde, ceci après avoir analysé les dossiers de près de 3 millions d’individus[13].

Et le pire, c’est que cela ne concernerait pas uniquement les personnes très âgées ou particulièrement à risque, mais aussi « en dehors des populations à haut risque précédemment examinées, telles que les personnes âgées ou les patients atteints d’ataxie spinocérébelleuse ».

En 2019, de nouvelles recherches portant sur le risque cardiovasculaire des IPP ont confirmé ce risque chez les personnes traitées sur le long terme[14].

Les deux auteurs de l’étude, chercheurs à l’hôpital de Houston, portent un regard alarmant sur une utilisation des IPP de longue durée.

C’est même plutôt rare de lire une conclusion d’étude scientifique aussi catégorique que celle-ci :

« Les IPP sont des agents très efficaces pour le contrôle à court terme de l’acidité gastrique lorsqu’ils sont indiqués. Cependant, l’utilisation à long terme n’est pas approuvée par la FDA et les données accumulées suggèrent que l’exposition chronique aux IPP augmente le risque d’infarctus du myocarde, d’insuffisance rénale et de démence (…). Les patients doivent être encouragés à remplacer leur utilisation d’IPP par une combinaison d’antagonistes H2 et d’antiacides neutralisants[15]. »

IPP et infections gastriques et respiratoires

Les IPP sont massivement prescrits pour lutter contre la bactérie Helicobacter Pylori.

Mais paradoxalement, la baisse de l’acidité gastrique augmenterait le risque d’infection gastrique.

En effet, l’acidité gastrique joue un rôle d’inhibition de la croissance des bactéries.

Ce bain acide est un véritable rempart contre les agressions extérieures, un peu à l’image des douves qui entouraient les châteaux forts.

Il empêche les microbes pathogènes de se développer dans le tractus digestif (et respiratoire en cas de reflux gastro-œsophagien)[16]. Ainsi, un pH de 4 (acide) pendant quinze minutes suffirait à tuer la plupart des bactéries[17].

Comme le montrent de nombreuses études, abaisser l’acidité de l’estomac avec des IPP peut donc augmenter le risque de différentes infections gastriques, notamment à Clostridium difficile et aux salmonelles[18-19-20-21-22-23].

Par ailleurs, les IPP peuvent également affecter la communauté de microbes qui vit dans notre intestin. Ils entraîneraient une réduction de la diversité des bactéries, et des modifications de populations chez 20 % des groupes de bactéries, laissant ainsi la place à des microbes pathogènes pour se développer[24].

D’autres travaux ont également trouvé que l’utilisation de ces médicaments pouvait même favoriser l’apparition d’infections respiratoires telle que la pneumonie[25-26-27].

IPP, dépendance et effet rebond

Selon la spécialiste Christina Reimer et ses collègues de l’université de Copenhague, « il peut y avoir une autre raison plus insidieuse au grand nombre d’ordonnances d’IPP délivrées chaque année. Ces médicaments peuvent être considérés comme addictifs[28-29]».

C’est le gros problème avec les IPP : sur le moment, ils réduisent l’acidité et donnent l’impression qu’ils soulagent le reflux.

Mais lorsqu’on les arrête, l’acidité revient plus forte qu’avant le traitement. C’est ce qu’on appelle l’effet rebond, obligeant les patients à continuer leur traitement à vie, comme l’explique le Dr Joël Liagre ci-dessous :

« Les cellules gastriques relâchent brutalement beaucoup d’acide chlorhydrique, ce qui augmente les brûlures gastriques. Le patient est donc contraint de reprendre le traitement. On voit alors se développer une véritable dépendance aux IPP. J’ai souvent vu des personnes les prendre pendant dix à quinze ans sans pouvoir les arrêter[30]. »

Ce risque de dépendance a d’ailleurs été souligné dans de nombreuses publications scientifiques[31-32].

N’arrêtez pas les IPP du jour au lendemain !

Le risque d’effet rebond étant élevé après un traitement de longue durée, l’arrêt de ces médicaments n’est donc pas facile : les symptômes gagnent souvent en intensité pendant quelque temps avant que la situation ne revienne à la normale.

Pour les atténuer, il vaut mieux réduire progressivement les doses, et toujours avec l’accord de votre médecin.

Avant toute prescription, il est crucial que les spécialistes tiennent compte des risques liés au IPP et que ceux-ci ne soient utilisés que de façon justifiée et pour la durée la plus courte possible, selon les recommandations de la HAS.

Si vous avez le moindre doute, parlez-en avec votre médecin.

D’autres traitements, qui n’ont pas les mêmes effets indésirables que les IPP, peuvent aussi être utilisés ponctuellement.

Je pense notamment aux anti-H2, ainsi qu’à l’argile verte en guise de pansement gastrique.

Mais le plus important, bien sûr, est de déterminer la vraie origine des brûlures d’estomac et d’agir sur celle-ci et non sur le symptôme. C’est le meilleur moyen d’éviter que les traitements se prolongent inutilement avec des effets potentiellement graves sur le long terme.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Les IPP restent utiles mais doivent être moins et mieux prescrits, communiqué de presse, Haute Autorité de Santé, 12 novembre 2020.
[2] Esteves, M., Rollason, V., Grosgurin, O., Surprescription des inhibiteurs de la pompe à protons, Rev Med Suisse, 2017/579 (Vol.3), p. 1782–1786.
[3] Les IPP restent utiles mais doivent être moins et mieux prescrits, communiqué de presse, Haute Autorité de Santé, 12 novembre 2020.
[4] Utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), Étude observationnelle à partir des données du SNDS, France, 2015, ANSM, Rapport de décembre 2018.
[5] Romain van Overloop, Étude de la consommation chronique d’inhibiteurs de la pompe à protons en EHPAD : indications documentées et médications associées pour 134 résidents. Médecine humaine et pathologie. 2015.
[6] Reinberg, O., Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : peut-être pas si inoffensifs que cela, Rev Med Suisse, 2015/485 (Vol.1), p. 1665–1671.
[7] Yang Y-X et al. Long-term proton pump inhibitor therapy and risk of hip fracture. JAMA.2006;296:2947-2953.
[8] Gomm W, von Holt K, Thomé F, Broich K, Maier W, Fink A, Doblhammer G, Haenisch B. Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia: A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis. JAMA Neurol. 2016 Apr;73(4):410-6.
[9] Badiola N, Alcalde V, Pujol A, et al. The proton-pump inhibitor lansoprazole enhances amyloid beta production. PLoS One. 2013;8(3):e58837.
[10] Mowat C, Carswell A, Wirz A, McColl KE. Omeprazole and dietary nitrate independently affect levels of vitamin C and nitrite in gastric juice. Gastroenterology. 1999 pr;116(4):813-22.
[11] Cheung KS, Chan EW, Wong AYS, et al, Long-term proton pump inhibitors and risk of gastric cancer development after treatment for Helicobacter pylori: a population-based study, Gut 2018;67:28-35.
[12] Svendsen JH, Dahl C, Svendsen LB, Christiansen PM. Gastric cancer risk in achlorhydric patients. A long-term follow-up study. Scand J Gastroenterol. 1986 Jan;21(1):16-20.
[13] Shah NH, LePendu P, Bauer-Mehren A, Ghebremariam YT, Iyer SV, Marcus J, Nead KT, Cooke JP, Leeper NJ. Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population. PLoS One. 2015 Jun 10;10(6):e0124653.
[14] riel H, Cooke JP. Cardiovascular Risk of Proton Pump Inhibitors. Methodist Debakey Cardiovasc J. 2019 Jul-Sep;15(3):214-219.
[15] Idem.
[16] Reinberg, O., Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : peut-être pas si inoffensifs que cela, Rev Med Suisse, 2015/485 (Vol.1), p. 1665–1671.
[17] ReimerC, SøndergaardB, HilstedL, BytzerP. Proton-pump inhibitor therapy induces acid-related symptoms in healthy volunteers after withdrawal of therapy. Gastroenterology 2009;137:80–7.
[18] Theisen J, Nehra D, Citron D, Johansson J, Hagen JA, Crookes PF, DeMeester SR, Bremner CG, DeMeester TR, Peters JH. Suppression of gastric acid secretion in patients with gastroesophageal reflux disease results in gastric bacterial overgrowth and deconjugation of bile acids. J Gastrointest Surg. 2000 Jan-Feb;4(1):50-4.
[19] DialS, DelaneyJAC, BarkunAN, SuissaS. Use of gastric acid-suppressive agents and the risk of community-acquired Clostridium difficile-associated disease. JAMA 2005;294:2989–95.
[20] DialS, DelaneyJAC, SchneiderV, SuissaS. Proton pump inhibitor use and risk of community-acquired Clostridium difficile-associated disease defined by prescription for oral vancomycin therapy. CMAJ 2006;175:745–8.
[21] YearsleyKA, GilbyLJ, RamadasAV, . Proton pump inhibitor therapy is a risk factor for Clostridium difficile-associated diarrhoea. Aliment Pharmacol Ther 2006;24:613–9.
[22] HowellMD, NovackV, GrgurichP, . Iatrogenic gastric acid suppression and the risk of nosocomial Clostridium difficile infection. Arch Intern Med 2010;170:784–90.
[23] LeonardJ, MarshallJK, MoayyediP. Systematic review of the risk of enteric infection in patients taking acid suppression. Am J Gastroenterol 2007;102:2047–56.
[24] Imhann F. et al.Proton pump inhibitors affect gut microbiome. Gut. 2015 Dec 9.
[25] Laheij RJ, Van Ijzendoorn MC, Janssen MJ, Jansen JB. Gastric acid-suppressive therapy and community-acquired respiratory infections. Aliment Pharmacol Ther. 2003 Oct 15;18(8):847-51.
[26] Gulmez SE, Holm A, Frederiksen H, Jensen TG, Pedersen C, Hallas J. Use of proton pump inhibitors and the risk of community-acquired pneumonia: a population-based case-control study. Arch Intern Med. 2007 May 14;167(9):950-5.
[27] Laheij RJ, Sturkenboom MC, Hassing RJ, Dieleman J, Stricker BH, Jansen JB. Risk of community-acquired pneumonia and use of gastric acid-suppressive drugs. JAMA. 2004 Oct 27;292(16):1955-60.
[28] Howden, C. W., & Kahrilas, P. J. (2010). Editorial: Just How “Difficult” Is It to Withdraw PPI Treatment? The American Journal of Gastroenterology, 105(7), 1538–1540.
[29] Reimer C , S ø ndergaard B , Hilsted L et al. Proton-pump inhibitor therapy induces acid-related symptoms in healthy volunteers aft er withdrawal of therapy . Gastroenterology 2009 ; 137 : 80 – 7.
[30] Dr Joël Liagre, Reflux gastrique mon protocole en 3 étapes pour y mettre fin définitivement, La Pharmacie secrète de Dame Nature N°33, Mai 2020.
[31] Niklasson A, Lindström L, Simrén M, Lindberg G, Björnsson E. Dyspeptic symptom development after discontinuation of a proton pump inhibitor: a double-blind placebo-controlled trial. Am J Gastroenterol. 2010 Jul;105(7):1531-7.
[32] Lødrup AB, Reimer C, Bytzer P. Systematic review: symptoms of rebound acid hypersecretion following proton pump inhibitor treatment. Scand J Gastroenterol. 2013 May;48(5):515-22.

28 réponses à “IPP : la vérité sur les anti-acides”

  1. A. Peuziat dit :

    Comment faire et quoi prendre après un cancer du cardia ou les IPP sont prescrits automatiquement et sans cela la vie est impossible. Avec une moitié d estomac c est difficile. En naturopathie rien n est concluant ? Comment faire ? Existe t il un traitement pour minimiser les IPP.
    Merci

  2. Sophie Bocquelet dit :

    Bonjour,
    je prends de l’ésoméprazol depuis plus de 20 ans, suite à une béance du cardia et oesophagite peptique chronique aigue qui a détruit tout mon système immuitaire ORL (gingivite, sinusite, otite, laryngite, pharyngite et j’en passe…). Lorsque « j’oublie » de prendre mon IPP le matin à jeun, je peux vous certifier que je « déguste » !! malgré ce traitement, je « bouffe » des plaques de pansements gastriques, j’ai un peu tout essayé… Et lorsque je mange un repas trop riche en graisse, par exemple, je bois un grand verre d’eau avec du bicarbonate de soude pour m’aider à digérer et à ne pas devoir dormir assise, voire insomnies à cause des brûlures d’estomac et donc « grignotage » pour « atténuer » la sensation de brûlure… J’ai essayé des plantes, de l’argile, des méthodes plus naturelles, mais rien n’y fait… Je suis dépendante et accro aux IPP. y-a-t’il un sevrage envisageable ?? Mon gastro-entérologue m’a parlé d’une chirurgie gastrique, mais pas de garantie (remonter une partie du tube digestif au dessus du cardia). J’ai aussi le syndrôme du côlon irritable, des glandes surrénales qui fonctionnent au ralenti et la fibrolmyalgie… « Tout est lié au stress »… ça me fait une belle jambe ! j’ai des années de thérapies derrière moi et je continue avec des soins pour me maintenir un minimum en forme (pour info, je vais fêter mes 49 ans, et je suis en invalidité depuis mes 42 ans)… OK, j’ai eu une vie active où j’ai brûlé la chandelle par les deux bouts. J’ai tout essayé au niveau thérapeutique, médecine allopathique et médecine alternative.
    Question : qu’est-ce qui pourrait GUERIR mon estomac et tous les effets secondaires dûs aux IPP ??
    merci d’avance pour votre aide !!

  3. Borralho dit :

    C’est bien vrai cela fait bien trop longtemps que les utilise et je voulais essayer de m’en passer mais que faire et comment faire ?
    Merci d’une réponse

  4. Annie Chris dit :

    Pour ma part j’ai résolu les douleurs gastriques….par 2 ou 3 gouttes par jour de propolis noire pure…

  5. ROUSSIN CHRISTIAN dit :

    Bonjour,
    J’ai suivi ce schéma de prises IPP pendant près de 20 ans. J’ai arrêté par moi même après avoir lu des articles comme le votre. J’utilise Gaviscon 3 fois par jour et j’arrive à diminuer cette dose par la prise d’un  » antiacide naturel  » développé par les laboratoires Cell Innov. mais qui pris seul ne couvre que les 2/3 à 3/4 d’efficacité d’où la prise supplémentaire de Gaviscon quand le besoin s’en fait sentir.
    Avez vous connaissance d’un produit naturel pour régler ce problème dû à une hernie hiatale?
    Par avance , merci pour votre réponse.

  6. Anonyme dit :

    Beaucoup de brûlures d’estomac sont soulagée en arrêtant le sucre. C’est spectaculaire.
    Sinon, j’ai un remède, mais si étrange que je n’ose à peine le dire, c’est de prendre une cuillère de vinaigre de cidre…

  7. France Richemond dit :

    Ma mère n’avais pas de brûlure d’estomac, mais elle avait eu un ulcère de l’estomac guéri. Et une anémie sérieuse, nécessitant une hospitalisation en urgence. Ils ont suspecté une hémorragie interne, alors IPP et dans son cas il a été précisé que c’était à vie. Elle les a pris pendant 7 ans. Le cardiologue a approuvé le traitement car elle prend des anticoagulants… Elle a eu des effets secondaires importants, digestif, diarées quotidienne, crise d’angoisse… Finalement elle décide de les arreter contre l’avis du médecin (sans lui dire…) Et elle a du gérer seule la dépendance de ce médicament. Ce fut violant. Aujourd’hui, 5 ans plus tard, à 91 ans, tout n’est pas remis en place, mais il y a quand même un léger mieux pour son appareil digestif… Comment peut on prescrire, à de nombreuses personnes agées ces médicaments sans réfléchir plus que ça, seulement en accompagnement de médicament cardiaque ? J’ai deux mamies de mon entourage dans le même cas…

  8. Bruno de Cazenove dit :

    A 25 ans pendant mon service militaire, j’ai eu des brûlures d’estomac, le médecin m’a prescrit un médicament anti brûlures d’estomac, ne voulant pas dépendre d’un médicament,, j’ai cherché la causes de mes brûlures, j’ai remarqué qu’en arrêtant le café le vin (piquette) et aussi les bananes, mes douleurs diminuaient,, et qu’en mangeant des pommes, elles disparaissaient.
    En faisant attention à mon alimentation, je n’ai plus eu besoin de prendre de médicaments, et avec le temps, j’ai même pu reprendre du café du vin et des bananes
    Merci

  9. Alain dit :

    J’ai un hernie yatale et je prends du omeprasole 20 (j’ai 66ans)depuis longtemps.Je coupe le cachet en 3.
    Mon docteur me prescrits systématiquement ce médicament…
    Qu’elle traitement (par les plantes) ou autres puis-je remplacer l’omeoprazole ?

  10. Ferrara dit :

    bonjour . Pouvey vous m indiquer un bon spécialiste pour une hernie natal . j habite a Nice . J ai vue que le médicament posé des problèmes . Alors quoi prendre . merci de me laisser une repose .

  11. Miré dit :

    Très bel article, surtout que j’en ai pris auparavant.
    J’ai acheté des compléments alimentaires pour calmer les remontées acides .
    Je ne sais pas si j’ai bien fais.

  12. Moutachi dit :

    Très beau article merci pour cela d’autant plus que les médecins me le prescrive à tout bout champ et je continu à souffrir de RGO je voudrais savoir que me conseiller vous pour remplacer ses médicaments svp car je souffre merc

  13. Norbert Roussel dit :

    Et selon vous quelle serait la cause des brûlures , et comment y remédier ?

  14. Nath dit :

    Content de lire votre article, c’est bien la première fois qu’on en entend parler dans ce pays ! J’ai perdu mon père un peu plus vite avec les IPP. Après son décès, j’avais trouvé sur l’équivalent canadien de la HAS que ceux-ci étaient fortement déconseillés aux personnes ayant des pathologies lourdes. On y retrouvait notamment, les difficultés cognitives, les AIT, le coma et les décès comme conséquences d’une telle médication. Et, c’est exactement ce qui s’est passé, en moins de 3 jours ! Je ne saurai jamais la cause exacte de sa mort, si l’enrobage était en cause (pour la première fois, il a dû prendre un générique en raison d’un excès de zèle de la pharmacie) ou si cela provient des années pendant lesquelles il a pris ce médicament simultanément à ses autres traitements. Une seule chose est sûre, c’est qu’il n’est pas décédé de sa pathologie !

  15. dupont colette dit :

    bonjour j’ai été opérer d’une hernie hiatal en 1990 qui n’a pas marcher est depuis je suis au mopral 40 j’ai essayer de passer a 20 mais trop de douleurs donc je reprend du 40 j’aimerais une réponse par quoi remplacer merci pour la réponse cordialement madame dupont colette

  16. Béatrice dit :

    Et quand l IPP est utilisé à 5 mois ?
    Pour un reflux gastro oesophagien et que le Gaviscon est pris depuis des mois…
    Quand je lis votre message, je conseille déjà l argile verte sans succès…aux parents.

  17. afaf ksimi dit :

    bonjour
    je suis atteinte du syndrome de Barett et on m a prescrit IPP en traitement à vie mais honnêtement je ne le prends pas,,
    y a t il un risque que mon œsophage de barett se développe en cancer?

  18. roux jean Michel dit :

    bonjour,que pensez vous du bianacid?(complément Italien).

  19. Claude COURRIEU dit :

    Bonjour, J’ai maintenant 81 ans et je prends quotidiennement de l’oméprazole 10 mg depuis plus de trente ans.
    J’ai jusqu’à présent passé tous les 5 ans coloscopie et endoscopie ; quelques polypes bénins parfois…
    Je suis, pour le moment aussi, sain de corps et d’esprit, et il m’arrive de grimper encore dans de grands arbres de mon jardin pour les tailler. L’oméprazole m’a redonné goût à la vie lorsque j’ai commencé à en prendre à la quarantaine passée, et chaque fois que j’ai essayé de réduire les prises quotidiennes j’ai du y renoncer. Le bien être que m’apporte ce produit n’a pas de prix, et pour ce qui me concerne, ne correspond pas au procès qui lui est fait. Bien cordialement. Claude Courrieu (sans aucun lien ni affection pour big pharma)

  20. Marcos A. OLIVA. dit :

    Mille fois merci pour les explications trés trés intéressantes.en plus j’ai boubous aimé la recommandation de l’Argil verte..merci merci merci

  21. Nicole PECLET dit :

    Bonjour,
    J’ai subis une sleeve en 2008, et depuis je prends des IPP, à raison d’un par jour pour l’acidité gastrique qui en a résulte.
    J’ai essayé divers produits naturels, l’argile ( mais je souffre d’hypertension, il paraît que ce n’est pas conseillé), du bicarbonate de soude entre autres, mais ça ne dure pas.
    Que me conseillez vous ? Je dois dire que votre message m’a vraiment effrayée, j’ai 69 ans.
    Merci de vos conseils.
    Cordialement.
    Nicole Peclet

  22. Vaurs dit :

    Bonjour
    Comment savoir d où provient mes brûlures f estomac
    Merci d avance pour votre réponse

  23. Ali Sordo dit :

    Une dose de 20 mg chaque 3 jours est elle aussi dangereuse?

  24. KADDOUR dit :

    Mais si l’acidité persiste n’est-il pas indiqué de faire une fibro pour s’assurer de l’état stomacale et d’obtenir une prescription adéquate ? J’ai eu des traitements de deux antibiotiques,deux reprises, et les acidités stomacales reviennent périodiquement,printemps automne.
    Les argiles vertes et un anti H2 seraient -ils suffisants ?

  25. Larant dit :

    Bonjour
    Je suis totalement d’accord avec vous.pour moi personnellement je ne supporte pas les ipp. Ils me donnent des vertiges,des nausées et de grosses plaques rouges sur le corps un genre de urticaire qui démange énormément. J ai donc pris ça comme un signe et comme je suis très à l écoute de mon corps je me suis juste dit que mon organisme n’en voulait pas je n’ai pas poursuivi j ai tout arrêté. J ai commencé en interne une cure d argile verte (ultra ventilee) que je prends le soir avant de dormir car je suis constipée.à raison dune petite cuillère à café que je prépare la matin pour le soir. Je dois dire que cela me soulage vraiment et les ballonnements se font vraiment moins sentir.mais j ai quand même l impression que ce n’est pas suffisant sachant que j ai un ulcère à l estomac, une hernie hiatale par glissement et bulbite erosive. J aimerais savoir avec quoi compléter ma cure d argile sachant qu’il faut espacer cette cure avec tout ce qui est médicamenteux, la argile étant absorbant/absorbant. Mais je confirme qu’il peut y avoir une alternative à ces ipp qui sont nocifs pour la santé sur le moyen à long terme.
    Merci à vous pour votre article et si vous avez des conseils à me donner je suis preneuse

  26. olivier ANTONIOL dit :

    Bonjour
    Depuis des années les thérapeutes mettent en garde contre les IPP … En vain, alors que bien souvent il s’agit d’une hypochlorydrie qu’il est facile de détecter avec du bicarbonate de soude et de traiter ensuite avec des enzymes digestives, ou vinaigre de cidre et/ou un changement alimentaire (gluten bien souvent). Par ailleurs s’il existe réellement un problème d’acidité, un traitement simple du foie règle le problème.

  27. Blanc olmo Martine dit :

    Je prends des ipp depuis très longtemps. Lorsque je m’arrête les brûlures reviennent. Que puis-je faire
    Pour arrêter ce traitement ?

  28. Wadowsky Serge dit :

    Bonjour,
    Oui, ok, mais les personnes souffrant d’hernie hyatale et qui de plus n’ont plus le clapet qui les protège des remontées acides, que doivent elles faire ?