La prohibition menace la santé naturelle !

Chère lectrice, cher lecteur,

La nouvelle a fait grand bruit dans le secteur de la santé.

Le lundi 22 août 2022 dernier, la plateforme de prise de rendez-vous en ligne Doctolib a suspendu les profils de 17 naturopathes français[1].

Soupçonnés de dérives sectaires et de pratiques controversées, ils feront l’objet de vérifications avant d’être autorisés ou non à reprendre des rendez-vous sur Doctolib.

J’insiste : pour l’heure, ils sont soupçonnés et non reconnus coupables.

Mais certains se lancent déjà dans une véritable chasse aux sorcières…

C’est désormais toute la naturopathie qui se retrouve injustement menacée !

Il n’y a qu’à voir les articles de ces derniers jours :

Comprenez-moi bien : si les soupçons qui pèsent sur ces 17 naturopathes s’avèrent fondés, alors ils devront impérativement être sanctionnés.

Mais cela ne devrait en aucun cas servir de prétexte pour condamner une pratique qui a, depuis longtemps, fait ses preuves.

La naturopathie, lorsqu’elle est correctement pratiquée, joue un rôle capital pour améliorer globalement et durablement notre santé :

  • Elle est capable de pointer du doigt les vraies causes des maladies (émotionnelles, alimentaires, etc.), celles que parfois les médecins ignorent.
  • Elle agit sur notre santé de manière préventive, pas seulement une fois que le mal est installé.
  • Elle est personnalisée : votre naturopathe élabore un bilan de VOTRE santé avant de vous conseiller quoi que ce soit. A contrario, la médecine allopathique vous prescrit le même traitement et la même dose que tout le monde.

Dérives sectaires, pratiques dangereuses… Comment protéger les patients des charlatans ?

La réponse est en réalité très simple.

Elle est même avancée par l’Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Éducation Sanitaire depuis sa création en 1981[2].

Il faut que la profession de naturopathe soit reconnue par l’État français.

Aujourd’hui, n’importe qui peut s’autoproclamer naturopathe. Peu importe la qualité de sa formation, ses degrés de connaissances sur la santé ou sa déontologie.

Ce flou juridique laisse la porte grande ouverte aux arnaqueurs qui :

  1. Décrédibilisent la naturopathie aux yeux du public et des autorités
  2. Mettent parfois en danger la vie des patients

Avec un statut reconnu, l’État pourrait exiger de la part des naturopathes un certain nombre de compétences, d’heures de formation et d’exigences à remplir pour pouvoir exercer.

Il y aurait un meilleur contrôle des pratiques, plus de sécurité pour les patients et bien sûr une plus grande légitimité pour les naturopathes certifiés.

L’OMS reconnaît déjà la naturopathie… Demandons à nos dirigeants d’en faire autant !

Pour rétablir la confiance entre nos concitoyens et la santé naturelle, il est urgent d’exiger de notre gouvernement une reconnaissance officielle du métier de naturopathe.

Je souhaite transmettre cette demande à François Braun, actuel Ministre de la Santé et de la prévention.

Mais pour cela, j’ai besoin de recueillir le plus grand nombre de signatures possible.

Alors, si vous en êtes, cliquez ici et faites entendre votre voix !

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Stéphane Bascou, Sous le feu des critiques, Doctolib suspend les profils de 17 naturopathes, Capital, 23/08/2022.
[2] Jérôme Poiraud (propos recueillis par Élisabeth Duchon, « Reconnaissance ? Encore un petit effort ! », Solutions Naturopathie, PureSanté, juillet 2022, p.6-8.

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